La vie au Village:
L’agriculture est l’activité dominante au Burkina, elle occupe près de 80% de la population active. Les habitants de Zeguedeghin s’occupent beaucoup en activités agricoles afin d’être en autosuffisance alimentaire. Ce qui n’est pas une tâche facile avec les aléas climatiques et les contraintes matériels, les villageois doivent être très prévoyants. Las-bas, mêmes les enfants les plus jeunes sont au champ à défaut de pouvoir étudier à l’école
Le potager
Les cultures
L’élevage d’animaux est parallèle aux activités agricoles. Dans le village, les animaux ont plusieurs utilités. D’abord en tant que bétail pour l’aspect nourricier, puis pour tirer dans la charrue dans les champs. Contrairement aux pays développés, ils n’ont pas de grandes industries agro-alimentaires chargés de la transformation du bétail en nourriture. Ils n’ont pas n’ont plus de puissants acteurs dans la grande distribution alimentaire pour y « faire ses courses ». Au village, ses habitants sont plus ou moins indépendants sur cette question. Les animaux peuvent aussi servir pour le transport de charges lourdes tels que les ânes. Ils ont des poules, des cochons, des bœufs.
L’eau, c’est la vie! En zone rural, seul 6% de la population a accès à l’eau courante. En conséquence, les villageois doivent s’approvisionner eux-mêmes, ce qui leur prends beaucoup de temps. Ils ont des puits d’eau potables, malgré que beaucoup soient cassés.
Pendant que les hommes sont au champ, c’est aux femmes et aux enfants d’aller chercher l’eau.
En fonction de leur proximité avec le puits, ils peuvent parcourir entre 1 et 5km.
Ils peuvent aller chercher jusqu’à 100 litres d’eau par jour pour leurs besoins quotidiens et pour les bêtes.
Au Burkina Faso, il faut savoir que analphabétisme (avoir de grande difficultés de lecture faute d’apprentissage) touche près de 70% de la population, en majeure partie les filles. Contrairement à la France, l’école et payante et coûteuse pour les familles modeste en milieu rural. De plus, l’école ne se trouve pas à proximité de ses élèves et il n’y a pas de transports en commun.
L’association opère grâce au programme de parrainages et aux dons pour offrir de meilleurs conditions d’accès à l’apprentissage aux enfants de Zéguédéghin.
L’accès aux soins médicaux et assez compliqué au Burkina. L’hôpital le plus proche du village se trouve à 40km, un centre de santé à 8km. Mais ils ne sont pas gratuits et accessibles à tous facilement. De plus, les moyens matériels sont limités.
C’est pourquoi les burkinabés utilisent une médecine ancestrale à base de plantes. Malheureusement, cela ne suffit pas toujours pour certaines pathologies graves ou pour certains accidents lors de travail manuel. Stéphanie, infirmière de métier aide les blessés dès qu’ils se présentent à eux.